Travail du placement sur la course d'élan adverse

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Organisation :

6 à 8 joueurs - 4 à 6 ballons
Un terrain

But de la tâche :

Placer le contre en face du bras smasheur
Puis contrer le ballon smashé

Consigne :

Pour le smasheur, simuler une attaque réelle puis attaquer la cible en smash

Le travail porte sur la lecture de l'élan du smasheur et le rythme de l'impulsion et de contre. Les repères sont :

  • Se placer à une longueur de bras de l'attaquant, dans l'axe de sa course, pour être en face de sa main et non en face de lui.
  • Prendre l'impulsion sur l'action de bras du smasheur.
  • Passer ses mains de l'autre côté du filet sans le toucher, doigts écartés tendus.

Attention, ces repères vont à l'encontre du comportement spontané qui consiste :

  • À se placer en face du joueur symétriquement par rapport au filet alors que c'est la main qui frappe. Il faut donc se décaler vers elle en fermant l'angle de terrain à protéger.
  • À sauter en même temps que l'attaquant alors que c'est la frappe que l'on contre. C'est donc le déclenchement de la frappe qui doit constituer le signal d'impulsion.

C'est pour faciliter cette organisation que le contreur se sert de son bras côté smasheur pour repérer la distance.

Le ballon focalise toute l'attention et suscite parfois la crainte chez le contreur. Pour mettre en place les premiers repères et éviter des premiers essais mal synchronisés qui pourraient être douloureux pour les doigts, il est possible de faire quelques passages en simulation d'attaque sans ballon. Cependant, seul un vrai smash permet de contrôler la réussite ou l'échec.

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On observera de façon distincte deux critères :

  • Le contreur est-il dans le temps de déclenchement de la frappe pour intercepter le ballon ?
  • Le contreur est-il placé pour bloquer l'angle d'attaque face au bras qui frappe ?

Par ailleurs, comme on le voit ici, le retard dans le déplacement peut entraîner différentes erreurs :

  • Le contreur, dans son élan, dépasse le smasheur et se fait prendre à contre pied par le smash vers l'intérieur du terrain.
  • Le contreur, en retard, n'a pas le temps de se placer face au smash et dévie le ballon vers l'extérieur sans le bloquer, ce qui avantage l'attaque.

Il faut parfois considérer que le contre est réussi bien que le ballon ait franchi le filet. C'est le cas quand le smasheur a dû éviter le contre :

  • Quand il doit s'éloigner du filet pour trouver de la place pour passer le ballon.
  • Quand il doit passer au dessus par une trajectoire indirecte qui donne à la défense arrière le temps d'intervenir.

Dans ces situations, le contre a bien défendu l'angle qui lui incombe et ralenti l'attaque.

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